Portance d’une calotte sphérique

  • Le problème est d’évaluer la survitesse
  • Survitesse liée à la hauteur de la perturbation, H
  • Analogie avec le contournement d’un relief, h

Où, quand, comment ?

  • Au décollage
  • En vol, lorsque le ballon vole à une altitude où le vent change (cisaillement)
  • …systématique sur une inversion de température

Conséquences

  • Décollage « raté » par collision avec un obstacle
  • En vol, diminution insidieuse du rythme de chauffe pour tenir une altitude constante. Le ballon se refroidit.
  • Lorsque le ballon se met à descendre (ou à monter), il est en fort déficit de portance

En moyenne, on considérera que:

  • H/h = environ 2
  • La survitesse peut atteindre 100%
  • La surface de la calotte est de l’ordre: 100 m2
  • Pour une vitesse de vent de 1 m/s, la formule de Bernoulli (P+ ro V2/2 = cte) donne une dépression de 1,8 pascal
  • Ce qui fait une fausse portance d’env 2Kg (-1,+5)
  • Le calcul précédent suppose une survitesse de 1 m/s, soit 2kt, ou 4 km/h
  • Mais la fausse portance évolue comme le carré de la survitesse
  • A 5 m/s, soit 10 kt, on a une fausse portance d’env 50 kg
  • A 8m/s, soit 15kt, on dépasse les 100 kg

CONCLUSION

•Pour des conditions de vol courantes, la fausse portance peut être évaluée à quelques kilos, soit un bon coup de double brûleur.

Si la survitesse du vent augmente, la fausse portance évolue comme son carré

Par conséquent, en vol, il n’est pas du tout impossible de se retrouver en descente froide sans l’avoir demandé !!!

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